mardi 30 novembre 2010

Arrivé à Saskatoon

Après un bon weekend chez la couzine, départ à 7h lundi matin pour Charles de Gaule. C'était sans compté sur la neige et les bouchons qui nous font arriver 1h après l'heure prévus. Mais pas de soucis, on était large. Pour le poids de la valise, je le suis un peu trop... 7 kilo de trop, et un joli supplément à payer. J'ose même pas imaginer le poids de mes bagages dans 9 mois... enfin on y est pas!


Mon premier avion est en retard. On fini quand même par décoller sous l'immense brume qui recouvre Paris. Au dessus des nuages il fait très beau. Le soleil est éblouissant et illumine la grande mer blanche et cotonneuse. J'ai déjà vu la plus part des bon films proposés dans l'avion, mais j'arrive quand même à m'occuper en en regardant trois. Mon voisin n'est pas très bavard, et on commence à discuter qu'au moment de prendre nos affaires pour sortir de l'avion. Il bosse chez Mc Cain, dommage ça aurait pu être drôle de discuter avec lui.



A Toronto, il fait 5° et il n'y a pas un pète de neige, même pas drôle...
Je passe la douane sans trop de problème et obtient mon visa et mon permis de travail. Je speed un peu pour récupérer ma correspondance, mais finalement cet avion là est en retard aussi.
Je suis du côté hublot, chouette je vais pouvoir regarder le paysage! Bien sur comme à chaque fois je me retrouve au dessus de l'aile de l'avion... (notez que sur l'autre vole, ou j'était coté couloir, j'était bien loin de l'aile...)

Le premier vole m'a vanné, et je dors les trois heures du second, ce qui me permet d'être assez fraiche en arrivant à l'aéroport. En survolant la ville, j'essaye de voir s'il y a de la neige. Les lumières se reflètent sur une surface blanche à l'effet miroitant.


Lone m'attend dans le hall, et même si je n'ai pas la grosse valise violette que je lui est décrite elle me reconnait (j'ai quand même un pantalon rouge). Dehors, il ne fait même pas froid. La valise est juste chiante à pousser dans la neige. Le trajet jusqu'à chez Myrtle se passe bien. Elle me présente ses enfants qui m'accueillent par un "bonjour!" et vont se recoucher. On discute un peu autour d'une tasse de thé, mais je dois avoir une tête de déterrée car elle me pousse très vite à allé me coucher.



Bilan : bien arrivée, avec tous mes bagages. Et il fait même pas froid

vendredi 19 novembre 2010

pour y aller, il faut partir...

Mon petit bout de chambre est en train de se retransformer en salon.
Les cartons se remplissent de choses et d'autres. On passe plus de temps à les regarder qu'à les ranger, des souvenirs en sortent, virevoltent, en appellent d'autres.

et là assise sur mon lit, ma peluche dans les bras...

je quitte définitivement ma maison, mes colocs, l'inh, le jardin, Angers. Il faut s'y faire...

Quitter un monde, pour en découvrir d'autres, plus grands, plus beaux, différents.
Qu'on quittera, encore, un peu plus tard, un peu plus fort.
Qu'on quittera déjà, de nouveaux souvenirs dans la tête, de nouveaux amis dans le coeur.

Les photos s'accumulent, se multiplient, on les tris, parfois. Une seule par personne, poids des bagages limité oblige. Un petit bout de chacun, un sourire, un regard, pour ne pas laisser vos visages s'estomper. les rires, les voix, les gestes les souvenirs restent.

On change de monde sans quitter l'ancien. Accumulation de vies. Pour que celle d'après soit toujours plus belle...

mardi 9 novembre 2010

l'hiver nous guette

Distribution des tâches de la matinée. Loïc commence par un "on ne peut pas continuer à récolter les céleris rave, il à plu cette nuit, c'est tout bouillassou". La conclusion de la conversation s'avère finalement être : "on s'y met tous ce sera vite fini".
Bottes obligatoire (et veste de pluie, et pantalon de pluie, et bouée, et palme...), effectivement c'est bouillassou. Le travail consiste à arracher les céleris et les mettre en rang d'oignon (mais non de céleris!) un peu plus loin. On fait une super chaine, et on se passe les tas de céleris. Bien contente d'être emmitouflée dans mes habits de pluies qui sont très rapidement couverts de boue. Mais on en fait des kilomètres dans la boue, et il fait vite très chaud. Heureusement, comme il l'était sagement prédis, c'est vite fini.

C'est quand même avec soulagement que je me retrouve assise tranquillement à dépioter de l'ail. On entend la pluie s'abattre avec violence sur la bâche du tunnel. Le vent souffle et s'engouffre, l'hiver approche... 

L'hiver approche...
les bonnets sont de sortie, et les vêtements de pluies sèchent encore.
L'hiver approche...
Chaque planche de culture est orné d'une ribambelle d'arceau, squelette de métal qui attend ses voiles.
L'hiver approche...
Les courgettes et haricots sont rongés par le froid, on arrache les plants de fraisier.
L'hiver approche...
On cueille des carottes et des choux, on plante de l'ail, des navets et des oignons.
L'hiver approche...
Mais n'est pas encore là,
Les feuilles jaunes, rouges, oranges, décorent encore les arbres et nous réchauffent le coeur...


                                          (photo : Alban)

samedi 6 novembre 2010

balade horticole parisienne

l'intérêt d'être resté trois mois sur Angers, c'est de pouvoir profiter de mes colocs et de l'école. L'intégration, les ADF, les chouilles. et même des cours...
oui bon n'exagérons pas je ne vais pas en cours, mais quoi de mieux que de pouvoir s'incruster à une sortie pédagogique ? surtout quand il s'agit d'aller à Rungis, ouaou le rêve!
Départ d'Angers à 2h du mat'. On prend la sage décision de ne pas dormir. Et on s'en contente encore plus en voyant les têtes de déterrés de ceux qui ont pris la décision inverse!
le bus est très vite silencieux, et on arrive à Rungis à 5h30. le conducteur panique un peu devant l'immensité du site. Des manifestants (ils ont pas bientôt fini non?) font une mission péage gratuit devant l'entrée, ils sont motivés (mais pas bien nombreux.)
On commence par les halles de fruits et légumes, dont l'activité s'essouffle un peu, puis celles des fleurs coupées qui commence juste à s'activer...
On traverse chaque hall au pas de course, tout juste le temps de prendre des photos. ça aurait pu être drôle de voir un peu plus les transactions, les discussions sur les prix...
On visite une murisserie à banane, ce qui consiste enfaite en un grand hangars à athmosphére régulée, surveillé en permanence par monsieur qui fume, parce que c'est théoriquement interdit de fumer dans les hall.








Ensuite, petite visite à l'arboretum de chevrelou de versaille. On met Deux heures au lieux d'une pour y parvenir. Il faut choisir entre visite de l'arboretum ou visite des serres de collections tropical. Pour le deuxième choix, il faut n'être qu'une vingtaine. finalement suffisamment de monde se désiste, et on se retrouve dans le groupe des serres.






















On finie par la visite d'une petite entreprise familiale de 400 employés, qui fait du paysagisme, de la location de végétaux, un potager en libre cueillette, une ferme pédagogique avec plein d'animaux rigolos.




















retour en bus avec un petit retard et un gros dodo!

jeudi 4 novembre 2010

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

j'ai perdu mon atéba!
:'(
C'était peutêtre juste pour confirmer
que l'inh est terminé...