samedi 5 mars 2011

Lost in translation

Reveil a trois heure trente ce matin. Je me demande soudain pourquoi j'ai reserve un avion qui decolle a 6h du mat... Loupage de la case douche et petit dej, on met juste mes bagages dan la voiture. Finalement j'ai eu le courage de peser ma valise : 34kg. Le maximum possible est 32kg. Mais notre pesee n'est pas tres precise : Myrtle aui tiens comme elle peut l'enorme valise et moi aui essaye de regarder le poids a l'envers, en me battant entre les pounds et les kilos. On decide de prendre une autre valise et une boite, on arrangera tout ca a l'aeroport, de maniere a faire directement le plus rationel.

Myrtle me depose devant l'aeroport, et lorsqu'elle me rejoint, je me suis deja enregistree. Ils ont evalue ma valise a pile 32kg, et payer le surplus de poids est le plus simple et le plus rapide. On a donc une bonne demi heure pour prendre un bon petit de au Tim Hortons et acheter un roman pour l'avion. Ah oui, et aussi attendre que le Tim Hortons et le Relay ouvrent!

Quitter Myrtle n'est pas le plus facile, les larmes commencet a couler, mais avec le portillon de securite a passer je pense bien vite a autre chose. Le vol pour Toront est calme et silencieux. Comme beaucoup de monde je n'est pas de voisin et peu donc allegrement maffaler sur les deux fauteuils pour terminer ma nuit.

Une fois arrivee a Toront tout va tres vite. Je recupere ma valise ornee d'une grosse etiauette orange "heavy" et m'en vais attendre a la douane munis du petit papier bleu reauis pour rentrer aux Etats Unis. Au milieu de la file je me rends compte que, restant ^ mois aux USA, j'ai peut-etre besoin de plus de choses que le document dont tout le monde a besoin. Je confis touts mes sacs en vracs a ma voisine d'attente et m'en vais sous le panneau "assurer vous d'avoir bien completer tous les documents requis". Effectivement il m'en manque un et je le remplis hativement en pensant a la brave dame aui se traine ma valise et mes trois sacs. Mais madame a de la jugeote et quand je reviens elle a suspendu tous les sacs a la poignee de la valise pour n'avoir plus au'une chose a pousser negligemment. Je la remercie bien bas et elle m'avoue que le monsieur d'a cote la aide.

Le passage de la douane se fait sans encombre. Malgre mes explications, mon visa J1 m'attribuant un statut de chercheur ppousse le douanier a me dire que s'il avait eu plus de prof comme moi a l'universite, il aurait ete plus attentif en cours, le tout assortit d'un clin d'oeil. Je donne mes empreintes digitales et doit refaire une photo. Je me poste devant la petite web cam, l'air tres serieux comme pour toute photo officielle. Il me demande de sourrire. Je le regarde bizarrement, sourism pui lui expliaue qu'en France on a pas le droit de sourire sur ce genre de document. Ici non plus, mais c'est quand meme plus sympa avec le sourire!

Je passe le deuxieme portail de securite de la journee. Cette fois je dois enlever mes chaussures. Et j'ai le privilege de me faire passer les mains a un detecteur de je ne sais auoi, drogue ou explosif, c'est au choix.

Voila tout est fait, je vais attendre a ma porte d'embarquement avec un sandzich et mon bouquin. Le vol est programme avec 10 min de retard, et j'ai plus d'1h30 devant moi.

Je continue quand meme a verifier obstinement et reguilierement que je suis bien a la bonne porte. Et tout a coup les lettres clignotantes 'delayeted" se transforment en 'canceled'. la, c'est tout de suite beaucoup moins drole. Je me precipite au premier guichet de servicem aui par bonheur est juste a cote de ma porte d'embarquement. Lorsque j'atteins les deux hotessem je presente mon ticket a l'une d'entre elle pendant que la deuxieme prend son micro pour faire un appel. Le vol pour Cleveland est annule, il n'y a pas d[autres avions dans la journee, les passagers sont pries de recuperer leur bagages au carrousel 13 et d'appeler la compagnie pour reserver un autre vol. Mes larmes coulent. L'hotesse devant moi est occupee sur l'ordi. Elle m'explique en Francais qu'il n'y a plus aue deux places sur le procahin vol, mais elle va m'en reserver une. Derriere nous les passages pour cleveland affluent, et l'autre hotesse est occupee a leur dire aue personne ne sera rebooke dans la journee. Mon hotesse me drirge vers la sortie en m'expliquant que je dois repasser la douane Canadienne, recuperer ma valise, la re-enregistrer et repasser la douanne americaine. Elle me donne un bon de $10 a utiliser dans un restau de l'aeroport et me laisse filer. Le prochain vol est dans 5heures, j'ai le temps.

Le deuxieme passage se passe sans encombre, mais est fatiguant. En repassant devant le guichet d'information, je vois mon hotesse. Elle se precipite vers moi pour me demander si tout c'est bien passer. Je la remercie moult fois, et elle me prend dans ses bras. C'est plutot courrant comme geste chaleureux ici, et il y a meme des personnes qui disent bonjour a leurs amis comme ca (oui oui, comme dans les films americains!). Quand j'arrive a ma porte d'embarquement (la meme!), je m'endors en boule sur un fauteuil.


Dans l'avion je me retrouve a la toute premiere place contre le hublot. Mon voisin est tres bavard et sympathique. Il a aussi eu quelques aventures. Son vol etait pour New York. Celui-ci etant annule, on lui dit d'alle a Cleveland. Bam, celui la annule aussi. Je ne suis finalement pas la seule a avoir ete rebookee, et il semble que nous etions suffisamment peut a etre en transfert pour au'ils aient pu nous faire la meme faveur. Je suis quand meme un peu inauiete car je n'ai toujours pas reussi a joindre David, et il n'a pas essae de m'appeler non plus. Je verrais bien une fois la bas ce que je ferrais.

En descendant de l'avion, je parcours le long trajet dans l'aeroport de Cleveland accompagnee d'un charmant quebecois aui lui aussi etait en transfert a Toronto. Il m'avait repere des le matin, et se drirge vers ma valise sur le carrousel sans meme me demander si c'est bien la mienne (rappelons que j'ai une enorme valise violette). Juste a ce moment, un monsieur nous demande d'ou vient ce vol. Je lui repond, et au monment ou  je veux lui demander si il est David, il me demande si je suis Debora. Il a donc attendu quatre heures dans l'aeroport, et m'avoue que c'etait plutot tres bien car conne ca il a pu travailler sans aue personne ne vienne l'embeter a lui poser des questions!





Il m'emmene dans sa maison a la campagne, et je les aides, lui et sa femme a preparer a manger. Le dinner est tres bon et mes hotes tres sympatique. Au milieu d'une exploitation mairaichere biologique, il est vrai que forcement je me sens bien!

2 commentaires:

  1. coucou Deb, quelle aventure!!!!
    j'espère que ton arrivée s'est mieux poursuivie!
    vite des nouvelles!
    gros bisous.

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  2. Entre le rire et les larmes !
    J'ai explosée dans un grand éclat au moment de l'histoire du sourire et me suis faite rabrouée par ma sœur...
    Et oui, en ce premier WE de Mars je suis à Ricou les oies ! Il fait super beau, mais pas encore très chaud...
    Je reviendrais lire les articles que je n'ai pas encore lu =)
    Bisous !

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