mercredi 29 septembre 2010

petit boulot sympas

Débora t'iras me chercher 100 pièces de fenouil.
Pas de soucis, je m'arme de mon couteau tout juste aiguisé, mes bottes, mon pantalon de pluies, j'embarque des caisses sur une brouette et c'est partie. Après mon initiation fenouil de début de stage qui m'avait valu une grosse coupure et un peu de sang partout sur les fenouils, j'ai bien pris la technique et assure à mort. les 4 caisses de 25 sont faites en 2 temps 3 mouvements, et même pas de bobo!




Après ça tu iras rejoindre Caroline et Nathalie dans le tunnel de tomate, oublie pas de prendre une brouette. Après avoir pesé et lavé les fenouils, me voici donc partie pour le dit tunnel avec ma barouette. J'ai là l'idée lumineuse de garder mon pantalon de pluie...

Beaucoup de tomates sont pourries, il faut les enlever. ça jute, ça coule, ça colle et en plus ça pue. et puis ça fait splourch quand on rajoute des tomates dans la brouette.

On essaye de retenir les haut-le-coeur, mais finalement on commence à voir le bout du tunnel, ouf! J'ai de la tomate un peu partout, mais la stratégie "je garde mon pantalon de pluie" m'a au moins épargné les jambes!


(photos :http://www.lanutrition.fr/upload/fckeditor/Image/Aliments/Legumes/fenouil.jpg
http://www.2visu.org/photoblog/wp-includes/images/dotclear/img_00745.jpg)

samedi 25 septembre 2010

bidon bidon bidon, ça c'est mon tracteur

envolé lyric créer par mon frère à 4ans et demi, que l'on a claironné sur  un bon nombre de kilomètres de voiture sur nos réhausseurs à l'arrière, pour le plus grand plaisir de nos parents.

Travailler en horticulture (ou tout autre branche de l'agriculture) ça sous entend aussi voir des grosses machines trop bien du type moissoneuse batteuse, arracheuse de pomme de terre, lame souleveuse et j'en passe.

Ce matin c'est encore carotte. mais en vrac cette fois. Comme jeudi j'ai eu le plaisir de mettre à l'épreuve la batterie de la camionnette et de la laisser en rade à coté d'un tunnel, il nous faut trouver un plan B. on à qu'a prendre le tracteur et la remorque. pas de soucis, je charges nos 16 caisses à carottes. Daniel accroche la lame souleveuse à l'autre tracteur, Loïc nous rejoint. "Je vais faire le demi tour mais après tu conduit le tracteur, va bien falloir que tu t'y mette"

-_-"  hiiiiiiiiiiii je vais conduire un tracteur!!

Il faut des pattes de géant pour toucher toutes les pédales. Il y a deux freins, l'accélérateur est super excentré. et pour que ce soit plus drôle, trois leviers de vitesse :
    -avant arrière
    -hight, medium, low (on va rester entre medium et low pour l'instant)
    -le normal qui n'a que 4 vitesse

ça y est je démarre. "va bien droit c'est étroit ici." Après 50cm parcouru je me retrouve entre deux entrées de tunnels, je ne maitrise pas encore bien le volant, et encore moins son effet sur la remorque. "stooop" Loïc descend pour rabattre une porte de tunnel, et finalement reste derrière pour minimiser les effets colatéraux de la remorque. bon je m'en sort pas trop mal. Au moins la prochaine fois, sur terrain plat bien dégagé, je vais trop gérer!  

mardi 21 septembre 2010

silence, ça tourne

Ce matin, mission récolte de carottes bottes avec Nathalie et Pierre. On remplit la remorque du tracteurs avec 100 caisses à pomme de terres (dont on s'occuperas plus tard) et nos 20 caisses a carottes. Pierre file avec le tracteur trans-palette, Nathalie conduit l'autre et je me coince dans la remorque dans le peu de place qu'il reste en cramponnant un tas de caisses en équilibre. le chemin jusqu'à la parcelle me parait bien long. On croise un petit lapin qui manque flagramment de réflexes mais parvient quand même à rejoindre le faussé. Myxomatose, c'est le deuxième qu'on voit en une semaine.



Arrivé au champs l'équipe de tournage nous attend en filmant les asperseurs qui arrosent, on hésite à courir guillerettement en dessous style petite maison dans la prairie. Non ce n'est pas habituelle que des gens viennent nous filmer à ramasser des carottes. Après plusieurs plans stylé à contre jour, il viennent nous filmer de plus près. "Maintenant silence, pour qu'on puisse avoir un beau plan d'arrachage". Je suis à coté, à laver mes bottes de carottes dans un seau d'eau PLIF SPLACH PLOUF. Ah, on a dit pas de bruit? plic ploc, plic ploc. Le caméraman s'approche ensuite de moi. "J'aimerais filmer le lavage, mais votre seau est à l'ombre..." Je décale les caisses, me réorganise, et continue à laver mes carottes sous le regard de la caméra. "Eu vous pourriez pas laisser les carottes en l'air 2-3 secondes en les sortant de l'eau?" mais bien sur, je n'ai d'ailleurs que ça à faire de perdre du temps à faire goutte-goutter mes carottes pour que vous ayez un joli plan.
Ensuite c'est au tour du photographe. prise en flagrant délie de bougeage de caisse, il me demande de le regarder pour la photo. hum et ça fera super naturelle comme photo, c'est super! il trouve quand même à se justifier, il en a déjà pris plein des naturelles...


Après plusieurs prise du même commentaire de pierre (qui commence à en avoir marre) ils vont enfin filmer la récolte du fenouil. On à fini les carottes, on peut passer tranquillement au patate.

Je suis nettement plus au large dans ma remorque au retour, qui du coup, c'est transformée en tape cul. Je ferme les yeux, face au soleil de septembre qui chauffe encore. j'aime ma vie.

(photos :http://www.fotosearch.fr/bthumb/IGS/IGS010/IS250-598.jpg
http://www.dometlydie.com/charbinat/wp-content/uploads/2009/01/carotte_botte.jpg )

dimanche 12 septembre 2010

Accroche coeur

Evénement incontournable de la ville d'Angers, ce weekend c'est les accroches coeur. Festival des arts de rue, la ville se remplie de danseurs, jongleurs, musiciens et passants qui s'arrêtent les regarder.








Cette année le thème du festival est Cap au sud, et s'organise autour d'un gibralton, qui consiste principalement en la collecte de 20 millions de tonnes de terre, quantité suffisante pour combler le détroit de Gibraltar. Des conférences sont organisées pour discuter des conséquences humaines, économiques, écologique de se comblement. Gros délire ou grand projet ? En attendant il y a un énorme tas de terre sur l'esplanade devant la cathédrale.

Cathédrale devant la quelle le public agglutiné remplit les marches pour admirer un homme escalader sa haute façade.





La magie transparait entre les rires, les pleurs des enfants et les réflexions à la con.  

lundi 6 septembre 2010

Les jardin de l'avenir

Début du deuxième stage.

Départ en avance pour esquiver les bouchons angevins. Mais pas de bouchons et j'arrive très en avance. Mon maitre de stage ne peut finalement pas prendre le temps de me faire signer les contrats, un peu plus de temps à patienter. J'attend dans la petite salle qui sert de cafet, en regardant le planning des semaines passées.

Les autres ouvriers arrivent au compte goutte. Ce matin c'est cueillette, pour moi Poivron, concombre, échalote, oignon, ciboulette, persil, basilic, ciboulette, haricot demi-sec, haricot vert.
la matinée passe très vite, je sens que les trois mois vont filer...


A midi chacun a sa place autour de la table, on m'en improvise une, en se serrant légèrement.
Un petit tour de l'exploit' avec mon maitre de stage. petit tour qui ne sera pas inutile, car on débouche 3 asperseurs et réajuste un racordage de tuyaux qui avait explosé. Il a une parfaite technique pour éviter les jets d'eau, il faut croire que je ne l'ai pas encore acquise !  

mercredi 1 septembre 2010

changement de programme



retour en arrière : 23 juillet au matin, mon radio réveil se déclenche pour me bercer de la douce voix du présentateur de france inter : "Hugo Chavez veut déclarer la guerre à la Colombie". Dès le matin, ça énerve le neurone...


Je remet donc en question mes plans de stage, histoire de ne pas me faire bloquer aux frontières la veille de mon départ. Au passage, je remet aussi en question le sujet de mon stage pour trouver une activité en phytopathologie qui sert plus à la sélection que le simple diagnostique (est-ce que tout le monde me suit ? )
La situation entre le Vénezuela et la Colombie se sont arrangé depuis le 11 août dernier, mais je reste sur l'idée de trouver un autre stage.


Recherches efficaces, j'ai trouvé un stage à Saskatoon, c'est . Evidemment, pour mon plan "pas d'hivers l'année de ma césure" c'est un peu chamboulé...