dimanche 17 avril 2011

Weekend à Cleveland


Ce weekend, on suit les bon plans de la couzine Cat, et on va voir les amis de la famille à Cleveland. Même si quitter mon labo avant 17h relève carrément du défis, je fixe rendez vous avec Marylinn par e-mail à cette heure-ci devant ma maison. C'est donc en courant, et en repoussant quelques activités à dimanche soir ou lundi matin que je me précipite chez moi. Finalement pour rien car les bouchons de la sortie de Cleveland on eu raison de la ponctualité de la sexagénaire dynamique. Elle arrive finalement et se gare sur le parking de la maison d'à coté. Heureusement je suis aux aguêts et fait des allés retours depuis une demie-heure dans l'allé du jardin.

Hop, en voiture, c'est partie pour l'heure trente de route dans l'autre sens pour ma chauffeuse. Chauffeuse qui s'avère très très bavarde, et elle relance les conversation toute seule. Il faut quand même parfois lui rappeler quel était le sujet de base qu'elle à laisser tomber au milieu pour parler d'autre chose.

L'arrivé à Cleveland est aussi bouchonnée, à cause d'un match de base ball (gagné par Cleveland, ne me demandé pas contre qui) qui commence dans peu de temps. Pas le temps de manger avant d'allé au concert dans la petite église non loin de la grande maison de mes hôtes. Je diminue la moyenne d'âge de l'audiance de l'Apolos' Fire orchestra d'une vingtaine d'année. Par contre je suis à peu près dans la moyenne d'âge des musiciens. Le chef d'orchestre est aussi un flutiste extraordinaire, qui confirme que, oui, même quand on est très doué on à l'air ridicule lorsqu'on joue de la flute à bec (mais l'avantage d'être doué, c'est qu'on est excusé!)

Le samedi s'annonce pluvieux. Je m'aventure quand même à faire un tour dans le quartier, même si contrairement aux écureuils, je ne peux pas me protéger des averses avec ma queue. Lorsque Marylinn me rejoint, on part faire un tour dans le grand marcher couvert de la ville avant d'allé voir le petit fils joué au Hockey. Enfin ça c'est le programme de base, car finalement on fait trois fois le tour de la ville pour voir tous les bâtiments importants et le lac Erie (depuis la voiture) en s'arretant au milieux des virages pour bien profiter du paysage. C'est donc en 5 minutes qu'on court s'acheter un sandwich au marché histoire de se nourrir avant le match de hockey (perdu par l'équipe du petit fils).


La messe du dimanche est dans une église catholique, mais quand même plus dynamique que nos messes françaises (ou peutêtre juste plus dynamique que les messes du père Jean...). Le club des jeunes de l'églises organise un brunch après la messe, c'est donc le ventre rempli de pancake qu'on va vers le musée du rock n' roll (non sans quelques détours pour voirs les batiments du "square" que je n'ai pas encore eu l'occasion d'admirer).



Musé merveilleux, parmis ceux dans lequel on voudrait vivre. Juste pour regarder un peu plus longtemps les costumes de scènes de David Bowie, écouter en boucle du Police ou REM, se replonger dans un peu de blues ou gospel, nous donner envie de ré-écouter des rolling stones, et ce rassurer sur son niveau de culture musical qui n'est pas si misérable que ça. Helas, 3h30 ne sont pas suffisante, mais le musé ferme, et de toute façon il me faut rentrer. Pas grave j'y retournerais avec Beau Velo et Belle Bicyclette!

jeudi 14 avril 2011

Spring? finally!?

Les journées pluvieuses s'enchainent mais ne se ressemble pas. Le froid est revenue depuis cette belle journée qui nous à fait croire à la venue du printemps. Finalement la météo nous offre un bel automne, avec un ciel gris qui touche le sol, le froid humide qui pénètre dans chaque cellule de la peau, et les arbres nus sans le moindre bourgeon.








Et puis finallement, dimanche, le soleil nous fait de l'oeil. On se fait surprendre, après 30 seconde dehors, sans veste, sans la sensation de froid.

Et puis lundi, en traversant l'étendu d'herbe qui me sépare de mon labo, les voilà, enfin, fiers et lumineux, dans la douce lumière matinale. Les premiers bourgeons ont éclot, ornant de pétales blancs le grand arbre encore nu de feuille.
Et puis plus tard dans l'aprés midi, de petites tâches vertes égayent un buisson, et grandissent grandissent, nous faisant oublier le bois dur et terne qui indiquait l'hiver.


le ciel est bleu, l'air est doux, les écureuils ont l'air plus joyeux et les oiseaux moins craintifs. On s'arrête plus longtemps pour discuter lorsqu'on croise un collègue entre deux bâtiments. On se donne les bonnes adresses pour manger des glaces. On prévoit des barbecues et des apéros en terrasse. On a envie de se promener, ne jamais se renfermer.





Le printemps arrive, le printemps est là. Sous les serres, il nous offre un avant goût d'été, les gouttes de sueurs perlent sur mon front, et mon collègue me fait gentiment remarquer que j'ai un énorme coup de soleil sur l'épaule. Fin du questionnement qui nous tarraudes tant : oui on bronze derrière une vitre!






La vie continue.
En plus claire et fleurie.
En plus heureux, un peu aussi.
La vie continue.
Profite de l'instant.
Suspend le, un peu.
Garde le, comme tu le peux.


Pour faire refleurir juste une seconde, cet instant de printemps, les jours gris sans envie. pour t'offrir du soleil, chaque seconde de ta vie.

samedi 9 avril 2011

Visite de Berlin

Non non non, pas besoin de retraverser l'Atlantique pour visiter Berlin! 20 minutes de voiture, et on arrive dans le village Amish voisin de Wooster. Dans la campagne environnante, le trajet semble nous avoir également fait reculer dans le temps. Le nombre de charettes tirées par des chevaux augmentent et dans les champs, les boeufs aident à labourer la terre.





Les Amish sont une communauté religieuse chrétienne, d'origine Suisse-Allemande. Leur religion est centrée autour de l'esprit de groupe, et ils rejètent l'usage des technologies modernes. Pas d'électricité, de voiture, de téléphone. Pas d'assurance sociale, de médécin, et l'école qui s'arrète à 12ans.






Mais lorsqu'on s'approche de Berlin, la densité de voiture augmentent soudainement. On est pas les seuls à avoir profiter du semblant de beau temps pour trainer par ici. Du coté Amish le rejet de l'électricité est un peu délaissé lorsqu'il s'agit d'atirrer le touriste, et les magazins sont éclairés par les pales néons habituels. Les boutiques sont immenses, et vendent principalement la même choses : tableaux, meubles, babioles. histoire de rendre les choses un peu plus drôles, ils ne prennent pas la carte de crédit.



On déambule dans les rayons,se disant surtout que ça donne des idées pour faires des bricolages à la maison : les bijoux en boutons, les sacs à mains en vieux jean usés. Sur le chemin du retour, on s'arrète dans une grande fromagerie, ou plutôt chedarerie. contrairement à moi, Fon fait sa curieuse en goutant les fromages de ça et là, et en achètes plusieurs différents.



Finalement le village Amish est surtout une autre escuse pour faire du shopping en disant que l'on en fait pas.

dimanche 3 avril 2011

truc bizarres d'Américains

les trucs bizarres d'américains sont encore plus bizarre que les trucs bizarres de canadiens!


  1. lorsqu'on commande un coca dans un bar ou resto, dès qu'on à fini son verre ils en ramène un, le remplissage est compris dans le prix. Quand on boit vite, on rentabilise le coca, mais on s'enfile 8 verres pendant le repas!
  2. lorsqu'on commande un coca dans un bar ou un resto, finalement on nous serre plein de glaçons, beaucoup d'eau et un peu de coca.
  3. Les parts, même small sont tellement grandes que tout le monde repars avec la moitier de son plat dans une boite.
  4. Il y a des "drive throught" pour tout : les restos, les banques, mais aussi les magasins d'alcool (!!!)
  5. Pendant les soirées, chacun amène ce qu'il va boire et ne partage pas
  6. Un américain est capable de prendre sa voiture tout les matins pour parcourir 500m. 
  7.  Lorsqu'on fait ses courses, c'est la caissière qui range tout dans les poches plastiques. Parfois il y a même une personne qui ne fait que ça (la solution contre le chomâge? ha non! la moitier des caisses sont automatiques!) 
  8. Mac Donald c'est dit que ça ne servait à rien de changer sa stratégie de communication ici, macdo est toujours rouge et jaune.
  9. Ici on boit vraiment du COKE
Mais ici c'est super quand même,
parceque les gens sont trop bien
parceque dès fois il fait chaud, et le lendemain il neige
parcequ'il y a des écureil roux, gris, et même noirs!








et parcequ'il y a un banc papillon dans l'arborétum (ça c'est vraiment la classe!)

samedi 2 avril 2011

tueuse de plante en herbe

Xanthomonas à remplacer Leptosphoria dans mes boites de pétries. Le travail sur bactérie me permet d'avoir une hote à flux laminaire encore plus drôle, avec une vitre sur le devant sous laquelle je ne peux glisser que mes avant bras. Je prépare ma solution d'inoculation, et suis bien contente de la passer au spectrophotomètre pour évaluer la concentration, c'était quand même un peu long de compter les spores au microscope!



Je m'arme de plusieurs seringues et m'en vais voir mes plans de tomates dans la serre. Les plantes m'attendent, naïvement. Elles ne s'avent surement pas ce qui les attendent et n'ont pas penser à prendre la fuite. je commence par la première solution, et injecte la solution maléfique sur la face intérieur d'une feuille de chaque plante. 


Au bout de 24h je peux voir les plantes resistantes qui ont fait une réaction de nécrose. Les plantes réellement infectées par la maladie ne montrent pas encore de symptomes, et je les laisserais mourir de sécheresse dans une poubelle avant quelle se fasse bouffer par les bactéries. 

Au canada j'étais plus sadique : je faisait ça sur des bébé plantes et attendait 2 semaines pour voir si les symptomes avaient bien attaqués les feuilles. 



Heureusement des fois on trouve des supers plantes super forte qui ont même pas mal quand on les attaques!