lundi 30 mai 2011

L'été nous fait de l'oeil


pendant que de votre coté de l'atlantique (pour ceux qui sont en France) vous commencez à sérieusement vous pleindre de la sécheresse, ici, on aimerait bien vous rendre votre pluie! L'Ohio vient de subir les trois mois les plus pluvieux jamais enregistrés!


Un désespoir général commençait à se faire ressentir lorsque finalement, le soleil à enfin pointer un peu plus durablement son nez. les averses dispersées tout au long de la journée se sont transformées en énormes orages qui s'abbattent à heure fixe (7:00pm). Fon est contente, on dirait  la saison des pluies!


La chaleur commence même à peser, et le soir est le momment idéal pour courrir. je cherche les détours pour donner une longueur idéal à mon trajet. au coin d'un virage je vois une grosse marmotte détalée dans l'herbe. Puis deux, puis trois. Je m'imobilise, et commence à voir de ci de là les petites tête joufflues pointée leur nez et mangez des pissentlits. Un chipmunk, furtif et nerveux passe à quelque centimètre de moi tandis qu'un geai se pose sur un tronc non loin.

l'endroit est magic et je décide d'y retourner avec mon appareil photo. le dimanche ensoleillé attire les promeneurs et les fana de "je gars ma voiture dans un coin joli et reste dedans". arrivé à mon petit paradis de Pocahontas, je m'assois sur une souche et guette la marmotte gambadeuse. Elles sont bien là, mais très loin de moi. Je reste longtemps a les observer. c'est fous ce que ces boules de graisse cours vite! en plus de ça elles sont totalement parano. Je continue mon chemin accompagnée des écureils.



Et finalement, une marmotte détalle à coté de moi. Je la suis du regard, elle s'enfonce dans un terrier au pied d'un arbre. Je reste là, l'objectif rivée sur la naissance du tronc. hop, la revoila! oh une grosse marmotte juste à coté pointe son nez, puis une troisième!

jeudi 19 mai 2011

Cincinnati, Ohio

Départ de Richmond pour une journée voiture. Comme on a quand même envie de faire nos touristes et ne pas trop bouffer de kilomètre à l'aveugle, on décide déviter l'autoroute et de passer par les petites routes de campagnes. On s'arrête dans les petits villages pour prendre des cafés (le matin) et des glaces (l'aprés midi). Pour bien nous montrer qu'on est de retour en Ohio, on a le droit à un bel orage le midi. Heureusement, la vie est bien faite et on trouve un super endroit de picnic couvert. Je ne fais quand même pas la maline et suis bien contente de retourner dans la voiture.

On se trouve un hotel de périph le soir et profitons de la piste cyclable qui longe une rivière et relis le centre ville à la zone commerciale. Le lendemain, après un petit footing sur cette même piste cyclable on part pour Cincinnati.

Avant de partir nous avions repérer un jardin botanique qui comprend une serre à papillons. L'endroit attire du monde mais reste agréable.



Les papillons virevoltes de tous cotés et sont plus au moins attirés par les fleurs en mousse parfumées de nectar que les touristes tendent en espérant voir un papillon se poser sur eux.









je n'ai pas besoin d'artifice pour attirer les papillons, et c'est tout naturellement qu'un vient se poser sur mon chapeaux. J'ai même du mal à m'en dépatouiller lorsque je veux quitter la serre, et suis bien contente qu'un petit garçon le face venir sur sa fleur en mousse. On peut maintenant sortir de la serre et se diriger vers notre hotel, réservé celui-ci, histoire de ne pas faire comme la veille.


Une fois installé on décide d'aller dans le centre ville à pied. Evidemment c'est moche, et on doit passer sous pas mal de quatre voies. On se perd un peu et décide de prendre la voiture. Demi tour, et juste avant d'arriver à l'hotel, un énorme orage se lève, avec tempête en prime histoire de mettre un peu d'ambiance. On est bien content d'être à l'abris, et de pouvoir élaborer un itinéraire pour atteindre le centre ville. C'est toujours moche mais au moins on arrive à destination.

Premier objectif : le stade de base ball où on réserve nos place pour le soir. Il reste encore des places, et ça nous donne un avant goût de la foule de supporter des Reds (qui sont en rouge bien sur). Petit détail drôle : les places étant numérotées il n'y a aucune raison d'attendre au pied du stade. Il est 17h (soit deux heures avant le match) et déjà une grosse masse s'aglutine sur l'esplanade devant l'entrée.


La ville n'est pas très charmante en soi, mais on trouve la place principale, asseée animée. Retour au stade pour profiter du match

c'est surtout drôle de regarder la foule de supporter. Les gens arrivent au stade en famille, tout le monde est là. Dans la famille fan de base ball, je voudrais le père, la mère, le fils, et même la grand-mére. Tout le monde est habillé des couleurs de l'équipe, et on repère vite que Votto à l'aire apprécié, tout le monde à son T-shirt.


Le public n'est pas franchement attentif à ce qu'il se passe. tout le monde papotte, mange, bois, appelle les vendeurs embulant et se déplacent pour aller acheter à manger. C'est à se demander pourquoi ils payent trente dollars une place si c'est pour ne pas regarder le match!



Et on comprend vite pourquoi. Le jeux dure quatre heure et est particulièrement lent : on peu vite se lasser de regarder des types se louper à renvoyer des balles avec une batte. Parceque oui, ils se loupent souvent, au plus grand bonheurs des supporters des gradins de derrière qui reçoivent plein de balle. Bref, le jeux devient palpittant la dernière heure, lorsque chaque point compte (et qu'on en veut vraiment au gars d'avoir louper son coup!) Tout le monde est aussi très contant lorsqu'un des joueurs arrive à lancer la balle correctement et commence à courrir pour faire le tour du diamant. Il commence à y avoir de l'ambiance. Le match est serré, et après les 9 jeux réglementaire les Reds (Cincinnati, Ohio) sont ex-equo avec les Cardinals (St Louis, Missouris) par 5 partout.

Depuis le début du match on est particulièrement attentif au jeux de Votto qui semblait prometteur à la vue de la taille de son fan club. Mais il s'avère qu'il ne marque qu'un seul point sur les 6 scorés par son équipe. Notons que c'est un petit malin, il a marqué le dernier point, pendant les prologations, celui qui leur à permis de gagner le match!


la victoire se fête par un petit feu d'artifice qui part quelques millième de seconde après que le dernier point soit marqué. A notre grand étonnement, ils installent un autre vrai feu d'artifice qui dur plus d'une demie heure. Heuresement pour moi, on est loin du stade lorsque celui-ci commence, et on peu l'admirer de notre chambre d'hotel. On se demande encore si ils font ça à chaque fois qu'ils gagnent un match! Notons quand même qu'on ne sait toujours pas quel était l'enjeux de ce match

mardi 17 mai 2011

Richmond, Virginie


Nous partons de bon matin de Washington pour se rapprocher de Cincinnati en faisait un détour par Richmond. C'est surtout parceque je lis un roman sur la guerre civile que j'ai eu envie de passer par cette ville qui fut la capitale des confédérés.

Aux abords de la ville, on est attiré par les indications pour se rendre dans un jardin botanique. On se retrouve à picniquer sur les rebords enherbés du parking car bien sur ce n'est pas autoriser de picniquer à l'intérieur. On arrive quand même à trouver un coin sympatique entouré d'arbre, mais abandonne l'idée de faire une sieste bercée au doux son des tondeuses...

Le jardin est splendide et j'en veux à mort a Nestor qu'il me plante juste avant que je vois deux fleurs magnifique (Saxifaria stolonifera, et une fleure de magnolia macroflorum juste ouverte). C'est la deuxième frustration photographique que je subit en deux jours. En effet, la veille, j'ai eu le droit à ma première enguelade pour cause de prise de photos d'inconnus (on va dire que c'est un problème purement américain!) ça ne m'empèche pas pour autant d'admirer les jolis massifs, et en plus il y a un banc papillon!

Il y a aussi de orchidés peint en bleu. Mais ça c'est nettement moins classe, et on espère bien fort que c'est pas quelque de l'INH qui en a eu l'idée (il font n'importequoi c'est horvaux ^^)














Notre belle balade s'étend un peu, puis on part enfin à la recherche d'un hotel. Notre bon GPS nous aide bien, mais malheureusement il n'indique pas la disponibilité des hôtels, et tout ceux du centre ville sont over booké. Il n'indique pas non plus leur standings. On fait demis tour plusieurs fois pour cause d'hotel trop classe ou trop pourris. Après deux bonnes heures de recherches on se rabat sur le premier hotel de périph que l'on avait repéré. Notre déambulation d'un hotel à un autre n'a cependant pas servit à rien. la teneuse du premier Bed & Breakfast que nous avons tenté nous à servie d'office du tourisme, et on a gagné une carte du centre ville toute barriolée des coins sympa à visiter et des bons restos.














On va donc faire un petit tour à pied vers le capitol puis cherchons un resto dans la rue animée du centre vile. Notre guide improvisée ne nous avait indiquée que des resto français. Notre chauvisme n'allant pas jusque là, on s'est retrouvé dans un bon resto américain qui fait de supers sandwichs!

lundi 16 mai 2011

Washington


Le contrast est grand, mais notre retour à la civilisation se fait sans trop de difficultées.

Washington, capital des Etats Unis. On y retrouve des amis et fait nos tourites de bases.











La ville est spacieuse et verdoyante.













Nous visitons les différents mémoriaux en l'honneur de quelques présidents. Les touristes chinois trouvent que Gilles à une bonne allure de photographe et il se fait arréter plusieurs fois pour prendre de magnifiques photos de gens faisant les piquets devant les statues. finalement, de nuit il y a moins de monde est les statues majestueuses ont une autre perspective.














The national museum of american Indian fait aussi partie de ceux dans lesquelles ont voudrais vivre, mais le soleil nous poussent finalement dehors.



















le petit jardin botanique n'est pas tellement coincés entre les batiments. On s'y promène jusqu'au capitole, avec bien sur un détour par la maison blanche. Détour plus long que prévu, car l'arrière du batiment est tout bloqué par des policiers pas très compatissant avec le tourisme moyen. le devant n'est pas bloqué, mais il y a quand même des monsieurs avec des grosses mitraillettes qui se baladent sur le toi!

dimanche 15 mai 2011

Parc du Shenandoah, Virginie,

Après une bonne journée de voiture guidée par Garmin (TomTom américain) nous voilà arrivée à l'entrée du parc national naturel du Shenandoah. N'ayant pas d'adresse exact ni de point GPS à donner à notre Garmin on avance à l'aveugle sur Skyline, la seule route de la forêt protégée.





 On s'inquiéte quand même du nombre de kilométre à faire pour arriver à notre hôtel : skyline fait 100miles de long on doit aller au mile 41,7 et on ne sait pas où on est rentré. Bien sur impossible de trouver les bornes kilométriques (ou plutot milométriques) qui sont censées être sur le bord de la route. On s'arrête donc à un point de vue pour demander de l'aide à d'autre touristes. Comme leur nom l'indique, ils ne connaissent pas non plus l'endroit, mais ont un i-phone plus intelligent que notre Garmin. Il nous reste 35 miles a faire, et finalement on trouve enfin les bornes qui nous permettent de décompter notre arrivée.








On commence notre premier jour de rando par une petite boucle qui nous mène à des falaises. Finalement on la ralonge un peu. Les 4 heures annoncées par l'hotesse de l'hotel ne s'avèrent en être que deux heures trente.







On refait donc un tour pour aller picniquer en haut d'un petit sommet. Le détour nous permet de faire une belle rencontre : les biches sont nombreuses et peu farouches.









Le lendemain, nous descendons admirer plusieurs cascades guidés par le petit livre "balade vers les cascades du shenandoah". sur le chemin en pente, les chipmunk et écureils nous acceuillent.












le temps ne fait que s'améliorer depuis le début des vacances. En dévallant la montagne le printemps fleurit et les payages changent. Malgrés l'avertissement de notre petit guide (la suite de la balade après la première chute est trop escarpée et difficile), nous descendont jusqu'à la dernière chute pour picniquer. Les trois white oak falls sont majestueuses.




















De beaux papillons jaunes et noires virevoltes deci delà, et on descent un peu plus bas pour manger : là bas il y en a plus. Après êtres installé quelques minutes maman découvre un énorme aglutinement de papillons. On a beau les embetter à vouloir les prendres en photos, ils reviennent très vites se précipiter sur le je-ne-sais-quoi qui doit être très bon pour un papillon!
















les quatres jous au dans les montagnes bleux sont exceptionels. On se promène une dernière fois sur les petits sentiers de forêt avant de partir vers Washington.