Les postures s'enchaînes, les explications sont parfois négligées, et plus tard dans la soirée on compatira les uns les autres de ces moment où, en tournant un peu la tête, on se rend compte que l'on ne fait pas du tout la même chose que les autres. Solitude... Mais ces moments sont rares. Assise, pied joins, les genoux touchant le sol, ma tête reposant sur ma natte j'écoute le bruit régulier, changeant, dissonant, calme de nos mains battant le sol.
mardi 21 décembre 2010
Célébration du solstice
La salle de yoga est pleine, plus bruyante que d'habitude. plus exactement, contrairement à d'habitude. En lotus, je regarde les autres, oubliant un instant de me concentrer sur ma respiration. Peu de visages me sont familiers. Une fille, minuscule, les traits asiatiques, fait le tour de la salle, massant les épaules de chaque personne. Vient mon tour. je me laisse envahir par l'odeur entêtante du baume du tigre. La sensation familière de chaleur glaciale me parcoure les épaules et le dos.
La salle se remplie encore un peu. La voix de la prof commence à nous bercer. Elle chante une chanson calme, qu'elle nous fait reprendre en coeur. On célèbre le la lumière qui va remplacer le noir. Le mot guru signifie "qui enlève le coté obscure". Dommage que ce mot est pris le coté sombre et négatif qu'on lui connait, entaché par la malveillance de quelques uns.
On à tous des guru dans nos vie. J'en ai plein, et j'aime à croire que je le suis, dès, fois pour certains...
Les postures s'enchaînes, les explications sont parfois négligées, et plus tard dans la soirée on compatira les uns les autres de ces moment où, en tournant un peu la tête, on se rend compte que l'on ne fait pas du tout la même chose que les autres. Solitude... Mais ces moments sont rares. Assise, pied joins, les genoux touchant le sol, ma tête reposant sur ma natte j'écoute le bruit régulier, changeant, dissonant, calme de nos mains battant le sol.
finalement on s'allonge. contrairement à d'habitude on ferme nos yeux pour cette posture du cadavre. la musique nous envahit à nouveaux. Les paroles de la chanson deviennent lointaines, inexistantes. On pense. On ne sait plus à quoi. On est heureux. On ne sait plus pourquoi. Mes ailes de papillons se déploient. Pour me pousser. Un peu plus haut. Un peu plus loin. Pour me pousser vers ce point. Que je dessine toujours un peu. Mon avenir...
Les postures s'enchaînes, les explications sont parfois négligées, et plus tard dans la soirée on compatira les uns les autres de ces moment où, en tournant un peu la tête, on se rend compte que l'on ne fait pas du tout la même chose que les autres. Solitude... Mais ces moments sont rares. Assise, pied joins, les genoux touchant le sol, ma tête reposant sur ma natte j'écoute le bruit régulier, changeant, dissonant, calme de nos mains battant le sol.
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ba dis dont ça donne envie de venir au yoga avec toi!!!!
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