samedi 15 janvier 2011

samedi neigeux, mais pas fade pour autant

Rendez vous à 11:30 am, devant The Ukranian museum of Saskatoon. Bien qu'on habite dans la même rue, très longue il est vrai, Harsh Rudika et Manog préfèrent prendre le bus.

je marche le long de la rivière, le ciel est gris, il neige. Les flocons, fins, légers, se font transporter par les aléas du vents. Donnant cet effet de poussière, bruinant l'atmosphère. Sur le banc devant le muséum, je dégage l'épaisse couche de neige pour pouvoir m'y assoir. la rue est calme, presque vide. le vent frôle les quelques centimètre découvert de mon visage. Je semble quand même me réchauffer. La glace sur mes cils fond, dessinant des larmes aux coin de mes yeux. Je souris.

Les trois compères arrivent emmitouflés comme peuvent l'être des Hindous débarquant au milieux de l'hiver canadien.

La conservatrice du musée est ravie de voir des gens arriver, et nous accueille avec enthousiasme. La communauté Ukrainienne du Canada et de Saskatoon est assez importante, comme me l'avais montré la présence d'une école Ukrainienne au concert de Noël des écoles privés de Saskatoon. L'émigration vers le Canada à été encouragée en Ukraine, comme dans beaucoup d'autre pays d'Europe, par l'attraction des terres peu cher et l'envie de quitter une vie trop dure. Bien sur, en oubliant de parler des températures hivernales des grandes prairies. La communauté Ukrainienne à garder une forte identité, notamment, en luttant dès leur arriver pour avoir une éducation bilingue.


Les tableaux sont aussi jolis que l'histoire de cette communauté est intéressante. Rudika à l'air un peu moins captivée que nous et arrive à faire le tour du musée deux fois.

Finalement lorsque l'on sort, le soleil fait mine d'apparaitre. La sensation de faim dans le creux de nos ventre, est elle apparu depuis quelque temps. On se décide à aller dans le centre commerciale du centre ville. J'arrive à convaincre mes acolytes à longer la rivière. Le trajet n'est pas plus long, et beaucoup plus joli. Je suis quand même plus habituée qu'eux aux longues balades à -20°C, mais ils sont finalement étonnée d'arrivé entiers et pas congelé au Midtwon plaza.


La "food court" du centre commerciale grouille de partout. On se trouve à manger. Etant trois végétariens sur quatre, la conversation commence forcément pas ce sujet (je suis la seule des trois à ne pas l'être par tradition familiale). Le reste de l'aprém sera très canadien, à nous fondre dans la masse de gens faisant les boutiques.

En ressortant il c'est remis à neiger. Je m'arrête sur le pont. La rivière puissante, majestueuse, est comme bercée, ré-freinée par la long manteaux blanc qui la borde, et s'élargie de jour en jour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire