Les chaudes températures (+2°C pendant 3jours!) de la semaine dernière on doucement changées la neige. La poudreuse devient plus opaque, ça et là, on peut voir des bonhomme de neige apparaitre. A la sortie de l'école, la tentation est trop forte, et on entame une bataille de boule de neige.
Mais pas le temps d'abandonner bonnet et moufles. Les -20 habituels reviennent au galop, et à charge de revanche, se rapprochent un peu plus des -30. La fine pellicule d'eau se transforme en une couche de glace traitresse, et je gagne ma première gamelle.
Cependant, mon envie de respirer de l'air frai et de me dégourdir les jambes n'ai pas stoppé par ce petit détail technique.
arrivé sur le point surplombant le Saskatchewan, le vent glacial brule les quelques centimètre découverts de mon visage. une épaisse buée s'élève du fleuve, se laisse porter par le vent. J'enlève une de mes moufles pour prendre une photo. Malgré le gant qui me couvre toujours la main, je sens mes doigts doucement geler. je remet hâtivement ma moufle et tapent vigoureusement mes mains, sans franc succès. j'enfouis mes mains mouflées dans mes poches et gigotent mes doigts en espérant me libérer de la sensation de brûlure intense. Finalement le plus efficace est de penser à autre chose.
L'intérêt des températures négatives tout l'hiver c'est qu'on peut se permettre d'organiser des concours de sculpture de glace sans trop se soucier de complication technique. L'ennuie c'est qu'il n'y a pas beaucoup de monde pour s'attarder à admirer les oeuvre.
merci!
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