vendredi 25 juin 2010

les joies de l'autoroute.

filer à 130 km/h dans la direction opposée à celle où l'on veut aller, cela sur 20km, en plein cagnard, à 18h entre les camions et les touristes.

c'est ce qui arrive lorsqu'on est bigleux, tête en l'air, un peu dans les nuages, en train de vociférer du Francis Cabrel à l'entrée de l'autoroute.

C'est surtout ce qui arrive lorsque le grand régisseur des noms de villes de ce bat monde à l'idée de mettre à quelques kilomètre d'écart, mais à des direction opposées de là où je me trouvais, Deux villes dont le nom commence de façon identique.

Lorsque l'on regarde vaguement un panneau juste pour vérifier que c'est la bonne bretelle d'autoroute et qu'on y voit un MONTquelquechose on se dit qu'on file tout droit vers MONTpellier. Sauf que quand on à pas de bol, c'est à MONTélimar que l'on va.

raté...

la première sortie après Orange sur l'A7 en direction de Montélimar est 20 km après...

mercredi 23 juin 2010

ha, mais je n'avais pas prévus les palmes!


Mon premier essai est terminé.

J'ai découvert avec joie ma nouvelle parcelle hier. le chemin pour y accéder n'est pas trop dur à repérer, ouf, même pas perdue! On découvre que les melons sont finalement bien en avance et qu'il faut être prêt pour une récolte lundi.

Près pour une récolte lundi, ça veut dire évaluer la vigueur des plants, compter les plants et baliser l'essai. Ce matin, donc je m'attèle à la tache. Crapahutant dans mes melons avec la rubalise et mon petit dolphin en comptant chaque pied avec application.

jusqu'au moment où... ce sont mes pieds qui sont dans l'eau.


plaf plouf splash. j'appelle le producteur qui me demande de fermer la vanne. ah eu ok. Il envoi au passage le chef de culture, qui referme la vanne un peu mieux (j'ai beau faire de l'aviron, j'ai pas des gros biscotaux) et vient remplacer le gros tuyau qui avait explosé.

sauf que j'ai un bon bout de parcelle submergé, et encore pas mal de plants à compter et rubaliser. Vous reviendrez demain, ça sera sec. ah oui mais demain, j'ai plein d'autre chose à faire, et doit être à Sarrians (1h30 de route de Montpel) le soir.

Décalage de réveil et hop hop hop à 6h dans la parcelle!

dimanche 20 juin 2010

Merce Cunningham


A trainer seule dans les rue de Montpel, en quête de jolie choses à voir et d'occupations, j'ai été forcément attirée par cette affiche.


La magie d'internet m'apprend que certaines représentations sont gratuites. Il s'agit de vidéo, projetées dans une très jolie sale de l'encore plus joli batiment de l'agora.


Ce weekend, les projections sont consacrées à Merce Cunningham. Un chorégraphe New Yorkais dont le travail a la particularité d'être régis par le hasard. Il tire au sort le nombre de séquence, leur ordre, les directions des danseurs et peut être d'autres choses encore.
Autre singularité, le compositeur de la musique de ses pièces (souvent John Cage) et lui travail totalement indépendamment. La seule chose sur laquelle ils s'accordent est la durée de l'oeuvre. La danse n'est pas là pour accompagné la musique ou l'inverse, elles sont deux choses indépendantes qui s'apprécient en même temps.
Il pense également que les chorégraphie c'est comme la vie, ça bouge, ça se modifie, ce n'est pas immuable. pour chaque danseur il va forcément y avoir un changement dans l'interprétation de sa pièce.

j'ai regarder en tout ce weekend 6 vidéos le concernant. 2 documentaires et 4 pièces. l'ennuie c'est qu'après mangé la petite musique douce, c'est un peu soporiphique. C'est très frustrant de s'endormir devant de si jolies choses. Mes siestes-secondes sont entrecoupées de "zut j'ai encore loupé un bout, c'est vraiment beau".

je vous laisse admirer ce petit bout d'une des vidéos que j'ai vu.



On dirait bien que l'outil de partage de youtube pour blogger fonctionne assez mal ici, ce sera plus simple pour la voir.


jeudi 17 juin 2010

la récolte est bonne?


les récoltes continues et les plantes commencent à se tarir.

Après la récolte effectuée le matin avec l'assistant sélectionneur, on appelle à l'aide 2 intérimaires. Pendant que je fais mes notations sur les fruits (et il y en a pas mal!) les 2 compères écrivent le numéro de la récoltes sur chacun des melons... le petit détail palpitant c'est que ce chiffre change d'un jour à l'autre, c'est youpi youpi!!
Une fois le supplice de l'écriture des melons terminées, et quelques dizaines de marqueurs totalement asséchés, on passe aux pesées.
Les melons sont posés au sol, il faut les peser un par un, se relever pour attendre la variété suivante, se ré-accroupir pour peser les melons, se relever, marcher un peu, se ré-accroupir. ceci sur environ 300 essais différents (ils en élimine de plus en plus, maintenant on atteint je pense les 100)

enfin ça, c'est pour les intérimaires. pendant qu'ils se plaignent de leur mal de jambe et boitille d'une variété à l'autre je marche tranquillement mon petit dolphin à la main pour prendre en note les chiffres qu'ils m'annoncent. Je suis cortex, ils font minus. quoi que, le rôle le moins enrichissant est, je pense celui d'écrire bêtement des chiffres qui très vite non plus aucun sens.


et on se retrouve à faire des remarques passionnantes sur les poids des melons.
le 1115 sort souvent.
le 888 est le chiffre préférer des intérimaires
j'ai beau ne pas être superstitueuse, je n'aime pas écrire 666 (brrr)
je suis sur que pour chaque plante le poids des fruits est fractalisable.

Demain avant dernière récolte sur cet essais. tout toute seule cette fois, il y a beaucoup moins de variétés à tester.

ah oui, je ne sais pas si je l'ai dit, mais
j'aime vraiment beaucoup ce stage!

(photos : rien à voir, esplanade du Peyrou à Montpel, des gens qui lisent peut être parce qu'en ce moment, finalement j'aime bien mon histoire)

samedi 12 juin 2010

Aigues Mortes

J'ai beau être en stage, je me sens vraiment en vacances.
Après un petit footing de décrassage et un tours en centre ville pour refaire le plein de bouquin, Nestor (mon appareil photo pour les non initiés) et moi allons faire un tour à Aigues Mortes. Charmante petite cité que l'on m'a conseillé, et dont le conseil a été re-confirmé. C'est donc à peu près certaine de passer une bonne après-midi que je me gare en amont de la ville.


photo banal du port et des remparts, mais c'est moi qui l'ai fait, c'est pas la carte postale (toute ma reconnaissance la plus profonde à ceux qui me disent d'où vient cette phrase)

les petites rues pavées, un peu bruyantes mènent à une grande place ensoleillée, où trône une statue de Saint Louis. Un mariage est donné dans la petite église. Le papa réajuste sans cesse le voile de sa fille qui a trouvé une grosse meringue et c'est dit que ça ferait une bien jolie robe.


les touristes arpentes les rues, j'en fait partie. Je fais assez rapidement le tours du dédales de ruelles, me heurtant régulièrement au rempart, dont je ne me lasse pas de la magnificiance. Je croise un groupe d'ENHIP 3 dont Laurie fait partie, puis les re-croise : "hé oui on a pas bien beaucoup bougé!" et moi je commence à tourner en rond.


Je me pose à la terrasse d'un café pour déguster une énorme glace avec plein de chantilly. Je me fais draguer assez lourdement par le serveur, c'est sur, ça arrive plus fréquemment ici que dans les bars d'Angers.

Sur le chemin du retour, je croise une petit famille en balade. On est plusieurs à s'extasier devant les petits poussins.

je me demande si il y en aura cette année dans notre poulailler.

vendredi 11 juin 2010

les aléas du métiers

jeudi, 1ère grosse récolte sur mon essai. Camille nous aide, mais ce n'est pas la seule à nous tenir compagnie. La pluie et le vent sont de la partie. le matin ça va. On mange à midi à l'arrière de mon utilitaire qui (contrairement aux autres qui se sont trimballés du melon ouvert) est encore propre. L'après-midi, la pluie devient très humide et le vent insoutenable. On décide de planquer les melons sous les feuilles et de ne les peser que le lendemain. On s'en va chez nous, à 15h pour regarder la pluie tomber.

Ce matin, je m'en vais chercher un petit intérimaire que l'on a appeler à la rescousse pour l'occasion. il va m'aider à peser les melons. c'est super en plus il fait beau, même assez chaud. Je le retrouve au lieu dit du rendez-vous, où il attendait dans la voiture avec sa maman. Je lui explique donc sa haute mission sur le chemin de la parcelle. Et là... un gros tracteur nous attend avec son pulvé, mystère mystère, que y a-t'il dedans et quel est le temps de retour après récolte ? pouaon, pouaon, pouaon, 72h. Je renvoie mon petit intérimaire qui aura au moins appris qu'en agriculture, on ne maitrise pas tout, et même eu... parfois carrément rien!

johndeere pulverisateur serie 500

La pesée se ferra donc lundi, enfin si il ne pleut pas...

(photo :

mardi 8 juin 2010

aventure pasport

On ne le dira jamais assez, vive l'administratif.

Après deux mois de "il faut que je m'occupe de mon passeport", pas mal de "les horraires d'ouverture de la mairie sont -des heures qui ne me conviennent absolument pas", plusieurs tentatives dans plusieurs mairies qui se soldent par des "ah mais vous devez venir le chercher en main propre dans 3 semaines" je me décide enfin à aller à la mairie de Montpellier, profitant de ma journée "j'attend que les melons murissent".
après les quelques minutes (heures, jours, siècles...) d'attente, me voila enfin devant une charmant demoiselle blonde, un peu blasée, oui, mais charmante quand même.
Un problème de détermination de logement réglé, plusieurs corrections faites sur les documents, les papiers sont bientôt terminés, plus qu'à déposer mes empruntes digitales.
Ah oui "plus qu'à"...
Dans un premier temps la machine ne voulait pas détecter ma petite mimine. Après plusieurs re-démarage et passage d'acide sur les doigts, mes empruntes apparaissent enfin à l'écran.... mais ne sont pas valides. Bien.

En désinfectant les mains parfois ça marche. lavage, désinfectage, essuyage, re truc gras, toujours rien.

l'autre main? a ba non...

en appuyant plus fort? toujours pas.

Moins fort? eu non.

et si on indiquait que vos doigts sont endommagés? hum, allons-y. ha, tiens ça marche.

On délivre bien le passeport sur reconnaissance d'emprunte? ça veut dire que ça marchera jamais....
En plus d'être déclarée comme ayant des mains moches sur mon passeport, je ne suis même pas sur de pouvoir le récupérer avant de partir de montpellier...


78

C'est le nombre de morsures d'alambic que l'on peut trouver sur mes bras... et tout ça en m'étant aspergée allègrement de répulsif dès le début de la journée.
le nombre important de morsure n'est pas le seul truc drôle. finalement, après que nos très chères petites bêtes se soient bien acharnées sur moi, mon système immunitaire à décider de réagir et de ne pas laisser les dégâts à de petites taches rouges non douloureuses, déjà peut esthétique en grand nombre.
non, non, non maintenant ça enfle et ça pique, là on se marre nettement plus. détour par la pharmacie obligatoire. je rentre dans la grand secte des gens qui prennent du zyrtec, et gagne une super crème anti-démangeaison qui pour l'instant ne fait pas fort grand effet.
Ultime conseil de la pharmacienne : manche longue pour travailler.
ça reste à voir...

dimanche 6 juin 2010

Horti un jour, horti toujours

Parce que c'est bien d'être informé des grand évènement de notre chère filière et parce que j'aime jouer avec les options de blospot, j'ai ajouté à gauche de la page (bon d'accord, l'autre gauche, à droite donc, merci Maëlle!) , le flux RSS de mon magazine préféré (après Spirou quand même).

Vous pouvez donc cliquer sous le lien présent en dessous du titre Végétable, pour tomber sur le site du magazine et lire la dernière actualité. Normalement ils mettent leur flux RSS à jour assez souvent.

Et pour les non horti ça vous ferra toujours un peu de culture si vous êtes curieux!

samedi 5 juin 2010

balade au bord de la mer


Deuxième tentative du plan : je pars tôt le matin me garer à la plage du petit travers, courir sur la piste cyclable, puis larver tranquillement au soleil après une petite trempète.
Deuxième échec...
Mais ne soyons pas pessimiste je me rapproche de l'objectif.

La semaine dernière, désespérée de trouver la plage convoitée je m'étais garrée sur le premier parking possédant des alentours bucolique. j'étais atéris à Villeneuve-les-Maguelones, où de jolis langues de terres côtoyaient la mer. je n'avais pas regretter l'endroit que mon sens de l'orientation infaillible m'avait indiqué.


Aujourd'hui, après mettre renseignée un peu mieux sur l'itinéraire à suivre, je réitère l'expérience.
Bien sur je me suis trompée de route à un endroit qui ne m'avait pas posé de problème la dernière fois. Ayant retenu que le petit travers était sur la commune de Carnon, je suis cette direction. Après avoir traversé une bonne partie de la ville, sans rencontrer le moindre panneaux indiquant la plage j'abdique et me gare au premier "parking-plage". je pars courir le long de l'avenue qui longe la mer et me retrouve... au petit travers! victoire.

Autre petite blague de mon sens de l'orientation, j'ai mis plus de temps que prévus pour retrouver la voiture, heureusement que ma course ne m'avait mis que dans un stade légé de dessiccation.

Nestor à accompagné ma balade post jogging, quel bonheur de prendre les gens en photo sur la plage


parce qu'à la mer, les petites filles chougnes
ou joue avec des seaux de pirate


les enfants sont admiratifs devant les vendeurs de glace. vendeur de glace qui d'ailleurs me prennent tous pour une de ces photographes qui arpentent les plages pour des séances de photos improvisé des familles en vacances. je suis donc saluée par des "bon courage pour la saison".


On mange les beignés de ces même vendeurs


Les grand garçon jouent à la baballe


les mamans enlève le sable sur leur petites filles


et les papas deviennent gaga.


et des fois on achète des glaces les seins à l'air, ya bien qu'à la plage qu'on peu faire ça!

promenons nous dans les melons

En attendant que les melons murissent on ne fait pas que mettre le nez dans de la bibliographie trouvée au CTIFL. (Centre technique interprofessionnel fruits et légumes, pour les non initiés). Non, non, non, on se promène aussi dans les melons.

Après avoir compté chaque pied en vérifiant qu'ils n'étaient pas malade, j'ai du évaluer leur vigueur. Muni de mon petit Dolphin je m'arrête devant chaque variété.
hum, celui là est plus touffus, ha, mais quand même moins que lui. niarf, où est mon témoin, ha non il est plus vigoureux.
après moult tergiversions et au rythme d'environ 100 variétés par heure, j'ai réussi à noter tout mon essais.
Parce qu'on ne se lasse jamais de regarder des melons pousser, j'ai réitérer l'exercice vendredi avec l'assistant sélectionneur, cette fois on regardais aussi la qualité des fruits, une première fois avant de commencer les vrais notations pendant les récoltes.

et lundi devinez ce que je fais? la même chose, avec le sélectionneur cette fois, et peut-être que je vais devoir commencer la récolte si le soleil à été suffisamment généreux ce weekend pour donner du sucre aux petits pèpères.

melon23509161350.jpg

Et pour se changer les idées les récoltes continuent dans le tunnel de Laurie, de quoi se gaver de melons pendant les notation, et même d'en ramener à la maison! heureusement j'ai fais la connaissance de ma voisine et ses potes, grand amateurs de melons que je vais fournir régulièrement.

D'ailleurs si parmi mes lecteurs certains sont à Montpellier où auront l'occasion d'y passer d'ici juillet, passez commande, je fournit en melon, et ils sont plus beau que dans le commerce!

(photos :

mardi 1 juin 2010

retour vers le futur

'vous avez le droit à un CD avant d'écouter une page d'information à caractère promotionnel'

on est sur une autre planète quand on écoute france inter

plus besoin de GPS


Après plusieurs essais plus ou moins fructueux avec le GPS négligemment posé sur le siège passager, pour tenter un "j'essaye de me souvenir du trajet sans regarder tomtom" j'ai enfin réussi à faire l'allée-retour sans aucun GPS, et surtout sans aucun détour, même pas un tout petit.
il reste un petit détail à régler, je met 1h pour aller dans mon champs, 35min pour en revenir.cherchez l'erreur... Et ce n'est pas une question de respect de limitation de vitesse. La prochaine fois je tente de faire le trajet du soir à l'envers, mon sens de l'orientation va être sacrément mis à l'épreuve. Pas d'inquiétude je prendrais le soins de faire ça un jour où je n'ai de rendez vous avec personne d'autre que mes plants de melons qui ne râlent pas trop quand j'arrive en retard.

En attendant je savoure régulièrement le plaisir du covoiturage, où ma co-voitureuse, prend soin de m'inculquer les principes de base du sens de l'orientation.
leçon n°1 : le soleil est à l'est le matin, à l'ouest l'après midi. Nos champs sont à l'est de montpellier, ont doit avoir le soleil dans la tronche le matin et le soir!

si si je vous assure, je pense vraiment que je vais devenir super forte en orientation!
bon ok, peut-être pas, mais au moins j'arrive à aller dans mes parcelles!

ces petites bêtes sont très fortes en orientation! elles sont surtout très grosse ici, et en abondance sur le chemin où j'ai courus dimanche. pose obligatoire pour les photographier, mais surtout pour les observer longuement, je ne m'en lasserais pas!